S'ils veulent effectivement renoncer à leurs droits et obligations, à part un acte notarié, je ne vois pas bien quelle valeur aurait une "déclaration d'abandon" prévue par aucun texte de loi.
Dans les textes que je trouve (jurisprudences notamment) il semble clair que :"elles peuvent faire l'objet d'une donation entre vifs si l'acte administratif accordant la concession et le règlement municipal ne l'interdisent pas. Dans ce cas, s'agissant d'un droit réel immobilier, l'acte de donation doit être établi devant notaire en application de l'article 931 du code civil." Et :" L'un des cohéritiers peut renoncer à ses droits sur la concession. Une telle renonciation doit être reçue par acte notarié non pour sa validité mais pour son efficacité"