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Actualités

26/12/2018
La Ville de Toulouse rejoint la communauté Gescime !
La Ville de Toulouse a choisi de faire confiance à la société Gescime pour la gestion de ses 11 cimetières.

La communauté Gescime s'agrandit encore et nous avons le plaisir de vous annoncer que la Ville de Toulouse a choisi de nous faire confiance pour mener à bien son projet de restructuration des 11 cimetières communaux et 87.000 emplacements. Ainsi les cimetières de Cornebarrieu, Croix Daurade, Lafourgette, Lalande, Lardenne, Montaudran, Pouvourville, Rapas, Saint-Martin, Saint-Simon et Terre Cabade seront informatisés via Gescime.

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01/11/2018
Des cimetières au bord de la saturation en Picardie
Pour faire de la place dans les cimetières où la place manque parfois, des concessions perpétuelles sont reprises par les mairies. Une procédure longue et fastidieuse.

Inhumer un proche dans le lieu de son choix sera-t-il toujours possible ? Rien n’est moins sûr. Même si l’on est encore loin de la problématique parisienne, où tous les cimetières sont saturés et obligent les Franciliens à se faire inhumer en banlieue, certaines villes picardes commencent également à être confrontées au manque de place.

À Noyon (Oise), par exemple, où une centaine d’inhumations sont réalisées chaque année, il ne reste que 37 emplacements disponibles dans les deux cimetières de la Ville. C’est loin d’être un cas isolé. « Ce phénomène gagne de nombreuses villes où les populations augmentent, mais où les cimetières ne sont pas forcément extensibles, ce qui est un vrai problème », constate Michel Kawnik, président de l’association française d’information funéraire.

Pour y remédier, de plus en plus de communes optent pour la reprise de concessions, que celles-ci soient temporaires (15, 30 ou 50 ans), ou même perpétuelles. Contrairement aux idées reçues en effet, une concession perpétuelle n’a pas forcément valeur d’éternité. Celle-ci peut-être remise en cause au bout de 30 ans en cas de défaut manifeste d’entretien, et si aucune inhumation n’y a été effectuée au cours des 10 dernières années (50 ans si le défunt est mort pour la France.)

« Retrouver des héritiers, cela n’a rien d’anodin »

Ainsi, de nombreuses collectivités traquent ces concessions abandonnées dans le but de faire de la place dans leurs cimetières. Des procédures lourdes et très longues (5 ans en moyenne), qui conduisent de plus en plus de municipalités à faire appel à des sociétés spécialisées.

Créée il y a 20 ans, Gescime, entreprise basée en Bretagne, gère les sites funéraires pour plus d’un millier de collectivités, dont une vingtaine en Picardie parmi lesquelles Noyon, Chambly, Saint-Quentin ou encore Abbeville. « Nous sommes de plus en plus sollicités pour des procédures de reprise de concession, constate Véronique Postec, directrice de Gescime. C’est un travail de longue haleine qui demande aussi beaucoup de rigueur, casser un contrat, retrouver des héritiers, cela n’a rien d’anodin et prend du temps, c’est pourquoi nous encourageons les municipalités à anticiper. Si l’on sait que l’on va manquer de place dans 4 ou 5 ans, c’est aujourd’hui qu’il faut s’y prendre. »

Crémations en hausse

À Amiens, où certains cimetières comme Saint-Pierre, Petit-Saint-Jean ou Saint-Acheul commencent à manquer de places, la reprise de concessions temporaires est effective depuis plusieurs années. Environ 200 exhumations sont réalisées chaque année.

C’est en revanche beaucoup plus compliqué dans un cimetière comme celui de la Madeleine, où repose l’écrivain Jules Verne, qui revêt un caractère historique et patrimonial. La Ville semble néanmoins à l’abri d’une éventuelle saturation, notamment depuis l’ouverture du crématorium, en 2015, ou le nombre d’incinérations est passé de 760 la première année à près d’un millier en 2017. En France, la crémation concerne aujourd’hui plus d’un obsèques sur trois (38 %), soit trois fois plus qu’il y a vingt ans. Un choix qui doit beaucoup à l’évolution des mentalités mais qui est également motivé par des facteurs économiques. À Amiens par exemple, il faut compter près de 7 000 euros pour obtenir une concession perpétuelle dans un cimetière. « Même dans la mort, il y a une forme de ségrégation par l’argent », déplore Michel Kawnik.

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31/10/2018
Deauville. De nouveaux services proposés au cimetière
La Toussaint approchant, les tombes des cimetières fleurissent en l’honneur des défunts.

La ville de Deauville a mis en place des services à la demande pour le gardiennage des tombes ainsi qu’une borne numérique.

Les proches des personnes décédées ne peuvent pas toujours assurer la conservation des tombes car elles vivent loin du cimetière. C’est pourquoi la ville de Deauville a mis en place un service permettant, par exemple, le fleurissement des tombes selon une fréquence différente. «Il existe trois types de contrats, pour un budget compris entre 100 € et 450 €», indique Dominique Merlin, 1er adjoint en charge de l’état civil.

Les formules varient selon le nombre d’interventions (nettoyage des plaques funéraires, décapage, fleurissement, etc.) et leurs fréquences (une à quatre fois par an). «Nous envoyons une photographie aux proches une fois le service effectué», ajoute l’adjoint. Ce sont les services municipaux qui assurent la régie.
Une borne numérique dans le cimetière. «Au cours de l’année 2018, nous avons installé dans le cimetière une borne numérique», informe Dominique Merlin. Cette borne permet, pour les proches ou moins proches, «de trouver un plan du cimetière. Une recherche par nom permet également de retrouver la sépulture.» La borne donne également des informations sur les horaires du cimetière, son fonctionnement, les tarifs des tombes, etc.

Pour la mairie, c’est un relais d’un logiciel de gestion du cimetière qui permet de connaître l’organisation des concessions et leur durée.

Un nouveau columbarium dans le cimetière paysager. Dans le cimetière paysager, les columbariums sont saturés. «Nous sentons un changement d’habitudes. Nous constatons une augmentation de demandes pour les crémations», note Dominique Merlin. La ville de Deauville va donc investir, sous deux ou trois mois, dans un nouveau monument pour recevoir les urnes. Ce sera un columbarium de neuf cases, soit une possibilité de vingt-sept urnes.

Cimetière de Deauville, 44, rue du Moulin Saint-Laurent. Contact au 02 31 14 02 02.
Aujourd’hui, un bus est mis en place pour se rendre au cimetière. Départ à la Mairie à 14h30, avant un arrêt au square de l’église Saint-Augustin, puis au cimetière du Coteau.

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05/10/2018
Les trois cimetières de La Machine à l'heure d'internet pour la reprise des sépultures
La municipalité poursuit la reprise de sépultures abandonnées et créé en même temps une page consacrée aux trois cimetières sur son site internet.

Un travail fastidieux qui va s’étaler sur plusieurs années.
En mars 2016, un groupe de travail s’est constitué au sein de la municipalité machinoise pour continuer le travail de fourmi, entrepris en 1995, de reprise de sépultures. « Une tâche fastidieuse car elle nécessite une procédure législative très complexe et longue », explique la première adjointe, Marie-Christine Vingdiolet.

Des recherches qui portent sur les trois cimetières de la commune : celui dit n° 1 ou ancien cimetière, de 4.697 mètres carrés, situé rue Daniel-Michel ; le n° 2 ou nouveau cimetière de 3.481 mètres carrés, rue Daniel-Michel ; et celui des Marizys (*), rue de Thianges, de 11.273 mètres carrés.

Utile pour les familles et la recherche généalogique

Un travail d’autant plus colossal que la municipalité a décidé de tout répertorier sur informatique via le logiciel Gescime, « davantage utilisé dans les grandes villes en France », précise l’élue.
La reprise de concessions a débuté sur le premier carré (100 tombes environ) du cimetière n° 1. Une partie qui devrait se terminer en 2020. Le travail se poursuivra sur les trois autres carrés, puis les deux autres cimetières. « Un projet qui devrait s’étaler sur plusieurs mandats », souffle l’adjointe. Et d’ajouter : « C’est une volonté politique. En faisant cette démarche, nous allons pouvoir sécuriser et mieux aménager les trois sites. »

Ce logiciel sera un outil précieux pour tous les utilisateurs. Les familles tout d’abord, qui pourront par exemple retrouver l’emplacement d’un défunt. Il leur suffira de taper le nom et la sépulture apparaîtra sur le plan. « Cela peut être très pratique aussi pour les fleuristes qui doivent livrer des fleurs sur la tombe, à la Toussaint, ou pour les recherches généalogiques », ajoute Bérénice Dantelle, adjointe administrative à la mairie.

En un clic, les familles peuvent également prendre connaissance de l’expiration de la sépulture dans l’année et entreprendre les démarches pour la renouveler. « Sur ce site, on trouve toutes les infos pratiques comme les horaires d’ouverture. Il y a aussi la marche à suivre en cas de décès d’un proche : qui contacter, quelles formalités… Lorsqu’un drame survient, certaines familles sont plus ou moins perdues et ne savent pas à qui s’adresser. Dorénavant, ce site facilitera leurs démarches en leur donnant aussi la liste de tous les opérateurs funéraires de la Nièvre. » Un nouvel outil qui permettra à tous de gagner un temps précieux.

(*) Dans lequel un espace cinéraire a été créé en 2003 comprenant une partie columbariums, une partie cavurnes et le Jardin du souvenir.

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